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Histoire de la science de la mémoire

L'étude de la mémoire, qui s'est améliorée grâce aux progrès de l'informatique, est vraisemblablement apparue à l'époque de l'âge antique. Dans la mythologie grecque apparaît déjà le concept de "mémoire" avec la déesse de la Mémoire, Mnémosyne (qui sera après une base étymologique pour des mots comme "mnémotechnique" ou "mnésique").

A SAVOIR

Le philosophe grec Aristote considérait par ailleurs dans son traité De la mémoire et de la réminiscence que le cœur était le siège de l'intellect, de la bravoure et de la mémoire ; c'est aussi l'origine de l'expression "savoir par cœur" dont Rabelais est peut-être l'auteur.

Buste d'Aristote

Selon une tablette datant du VIe siècle avant Jésus-Christ, le poète grec Simonide de Céos aurait inventé la première méthode de mémorisation, appelée plus tard mnémotechnique. C'est au XVIe siècle que la médecine commence à étudier la mémoire avec le médecin italien, Guglielmo Gratarolo et son traité De Memoria Reparanda, Augenda, Conservanda. Enfin, la neurologie amorce la science de la mémoire, particulièrement avec les observations du neuropsychiatre russe Sergei Korsakoff sur des malades atteints d'une amnésie particulière, appelée ensuite syndrome de Korsakoff. Comme dit auparavant, la révolution informatique permettra par la suite une avancée imposante dans l'étude de la mémoire, au milieu du XXe siècle.

 

Photographie de Korsakoff

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