La maladie d'Alzheimer

Lorsqu’une personne subit un accident qui entraine une amnésie, les médecins cherchent à savoir si la perte des souvenirs correspond aux renseignements appris avant ou après l’accident.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si la perte de la mémoire se rapporte alors aux évènements déroulés avant l’accident, on peut parler d’amnésie rétrograde.

 

A l’inverse, si cette personne ne peut plus assimiler de nouveaux souvenirs à partir de l’instant de l’accident, on parle alors d’amnésie antérograde. L'accident provoque le plus souvent une lésion au niveau du circuit de Papez, ce qui provoque cette amnésie.

Voici un exemple de situation curieuse qu’engendre l’amnésie antérograde : « un homme qui a subit un accident doit donc rendre visite un médecin mais à chaque fois qu’il le rencontre, il lui demande son identité ». Les individus atteints de ce type d’amnésie doivent noter dans un petit carnet tout ce qu’ils font pour pouvoir en discuter si on les questionne à ce sujet. Malheureusement pour eux, il faut qu’ils soient plutôt précis ; par exemple s’ils n’ont noté seulement que le titre d’un film qu’ils ont vu, ils ne peuvent en raconter l’histoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les défauts de mémorisation peuvent être de deux types :

• Des déficits d'encodage, l'encodage étant la première étape dans la mémorisation, celle où l'individu acquiert de nouvelles informations grâce à ses sens : le toucher, l'ouïe, la vue, le goût et l'odorat. Ces déficits sont le plus souvent liés à des troubles attentionnels. Ils peuvent relever des mécanismes cognitifs (temps d'apprentissage insuffisant ou  déficit de l'attention) ou affectifs (anxiété, attention portée à l'individu insuffisante, défaut de motivation,...). Donc, lorsque l'individu ne restitue pas un souvenir, cela n'est pas forcément un oubli si il n'y a pas eu d'acquisition ; il faut alors toujours vérifier si les erreurs de la mémoire ne proviennent pas de l'encodage.

• Des défauts de consolidation, caractéristiques des lésions dans l'hippocampe.

 

 

Les déficits de stockage sont liés à l’influence du temps ou à l’existence de lésions des régions du cerveau.

 

 

Le déficit  des mécanismes du rappel représente le mécanisme le plus fréquent dans l'oubli. Tout comme le déficit d’encodage il peut être de type cognitif (faute sur le choix des indications de rappel) ou affectif (problèmes au niveau de l’humeur, modification de l’individu entre l’encodage et le rappel).